dimanche 24 juin 2012

Bonne St-Boudin

En ce 10 du mois de Gidouille, je vous souhaite une fantastiquement, une ahurissamment bonne et joviale St Boudin.

Par ailleurs, je vous souhaite une grasse, épatante, superlativement savoureuse St-Jean-Baptiste. Oyez-moi ben ! Ayez du fonne ! Oyez du fonne ! J'espère que vous allez me casseroler ça, le Québec. Pendant ce temps-là, avec mon noeud papillon et mes yeux d'enfant écarquillés, assis à mon pupitre, tout doux, tout sage, je vais songer à quelle sorte d'oeuvre littéraire je pourrais écrire afin de la planter, telle une écharde, dans le cul du Canada chenu. Tu veux mon génocide culturel, mon vieux christ de babouin ratatiné ? Je vais te sortir mes gants de boxe imaginaires, et philosophiquement, avec l'ardeur des dieux décontractés, dans l'élan calculé de l'intelligence placide, déconstruire ton identité de démembreur moral. Ceci dit, les manifestations, j'aime bien ça. C'est rudement époustouflant pis tout, ça te galvanise l'aurore dans les yeux en siboucraque de tabarslashe, mais ! ce n'est pas mon mode de contestation de prédilection...

Sinon, ce soir, je vais voir Lisa Leblanc en show. Avec qui ? Avec la femme de ma vie. Ça fait un an, jour pour jour, qu'on est ensemble. C'est-à-dire : j'estime que la première date a sonné le début officiel de notre relation, parce qu'un coup de foudre, ça ne discutaille pas, et c'est comme un inopiné concert de perséides bariolées, qui décide de nous suivre sans cesse...

Bonne St-Jean. Je vous aime.

6 commentaires:

  1. Je me ferai ben écharde, piquet de bois rugueux dans le flasque cul du Kènèda, moi aussi, avec autant de gens qui faut, qui faut pour faire scission finale de nos frontières, du coeur et du corps. Vivre, nous ensemble, honnêtes et libres.

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  2. Brave soldat, la culture québécoise a besoin de toi et elle aura tôt fait de te sacrer général. J'ai bien dit la culture, parce que ces fieffés vicieux pourraient s'imaginer qu'on monte une armée réelle, alors que notre lutte, à nous, est strictement culturelle. Car il faut le dire, les épithètes épineuses qui suivent s'appliquent seulement à eux : agressif, aigre, âpre, atrabilaire, belliqueux, brusque, brutal, carabiné, cassant, coléreux, convulsif, criard, cru, cruel, cuisant, dangereux, déchaîné, dément, démesuré, douloureux, dur, effrayant, effroyable, énergumène, enragé, éperdu, épouvantable, excessif, explosif, extrême, féroce, fou, foudroyant, funeste, furieux, gros, gueulard, immodéré, impérieux, impitoyable, injurieux, intolérant, irascible, lourd, oppressif, rude, sanguinaire, sauvage, sectaire, tapageur, tempétueux, terrible, torrentiel, tranchant, tyrannique, véhément, violent

    Le Canada et le Québec, ce sont comme deux siamois — on ne choisit jamais de l'être —, avec la nuance suivante : celui à gauche (du point de vue de celui qui observe, pas d'ambiguïté qui se rit, si-you-plaît !) est mort.

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  3. Si armée il y a, elle sera de saltimbanques bruyants, d’éclats de lettres, de fulminantes consciences brillantes, dans la paix et l’extase. Je l’aurai dit : «Pas d’sang, pas d’coups, pas d’violence : pure stratégie». «Nous», «vous» et «ils», de la première à la troisième personne du pluriel, brisant la coquille de l’espoir naissant, arrosant le germe du peuple gueulant son coeur, et une fleur blanche brisant le Bouclier Canadien, fleur à trois têtes - le coeur, la tête et l’Esprit - qui parfumera nos existences. Bientôt, très tôt, un demain se fera aujourd’hui, un jour élu de démocratie.

    Reste qu’en se positionnant, on se retrouve inévitablement dans l’ Oeil de Soron . Les casseurs d’opinions arriveront tout de go, tentant de nous cloitrer, de nous cadenasser dans l’extrême extrémiste de nos volontés. Nous serons là, toujours fiers et debout, encore et encore, libres et bienveillants, vivants.

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  4. Alors ce show? C'était comment?

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  5. We unfortunately couldn't go. En revanche, je me soûle avec son album.

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