mardi 4 décembre 2012

Je sécrète beaucoup de poèmes par les temps qui courent

En fait, j'ai pondu trois recueils en plus ou moins une année et demie.

Humeur d'un moment, comme ça, où j'étais dans un café, tandis que j'étripais la nuit pour la faire passer plus rapidement dans le sablier — vainement.


J'ai les yeux encroûtés de paradis

Je suis une virulente institution de plaies

Je suis le malfrat céleste
L'exilé qui a besoin de caresses

Ma vie est un récit anabolisant
Livré en plasma chaud

Je m'aime par défaut
Et m'apprécie par sursis

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