mardi 12 février 2013

Je ne peux même pas l'écouter au complet...


Pas même un adieu en bonne et due forme.

J'ai réalisé que les paroles sont belles, très méticuleusement écrites, ça touche ; moi, ça me touche de mille mains qui sortent du brouillard ; à ça s'ajoute cette superbe voix qui se vrille un chemin dans les sentiments. Dès que je fais play, c'est foutrement chargé d'émotions, ce truc ! Un nuage ocre qui m'aspire. Les larmes sont un dédale sinistre.

En avant, malgré tout. Peut-être. Quelque chose comme ça. Oui, c'est sûr, c'est naturel, je pourrais faire comme j'ai toujours fait : accepter que tout se termine en queue de poisson, accepter que je comprenne l'ampleur et la majesté des soleils qui m'ont touché une fois qu'ils sont disparus, m'enfermer dans mon autisme preux, avaler péniblement les émotions.

Destin. Destitution.