dimanche 14 juin 2015

Un dernier et je vais observer les femmes qui lisent dans le parc en face de chez moi. Il serait temps que je quitte ma robe de chambre.


Tu, macédoine expressionniste
Flottant dans la rupture des azurs

Moi (je, l'autre, rire flagrant qui s'effiloche),
Bouderie acausale qui fait un
Procès d'intention à ses
Avalanches de viscères

Tu, toi, rire qui fait exploser le givre
Aux lucarnes

Ma vie, satiété oblique
Crachant de petites vomissures

Carcan de mains fraîches

Éblouissements studieusement instillés

Fratries d'ineffables Gaulois aux épaules de verre

Mutinerie acrobatique des mots d'amour
Jamaisement égratignés

Fleurs de rhum vacillant dans des eaux saumâtres

Galiléennes supercheries, morgues, fétiches factices

Bleuités de la salade qu'est l'estomac

Infatigables abîmes où s'insurge la paix foetale


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire