lundi 19 octobre 2020

Gérer ses paradoxes 💪

Plus jeune, j'aimais bien lancer des propos outranciers comme: « J'avais l'alphabet au berceau », « Je n'aime pas lire! », « J'ai strictement appris le Vendergood pour le monde des affaires ».

J'ai réalisé que derrière ces plaisanteries se cachaient des espèces de récriminations à l'endroit de mes interlocuteurs ou plus précisément des pans de notre culture.

En fait, je n’adhère pas à la théorie des 10 000 heures. S’il est vrai que l’entraînement est nécessaire pour élever et consolider le talent, je ne pense pas que ce chiffre fasse des miracles. Même s’il y a « pratique délibérée ».

Ceux qui me connaissent savent que je suis un adepte du travail. Du vrai travail. Acharné, entêté, continu. Je suis un véritable bourreau dans ce domaine. En revanche, je crois que l’on peut être fulgurant, dans une discipline, dès les débuts. Nous sommes parfois choisis pour et par des champs. C’est quelquefois inscrit dans nos gènes.

L’expérience est importante. Elle l’est, extraordinairement. Mais il ne faut jamais oublier le noyau. C’est beau de s’exercer, mais ce n’est pas tout. Le noyau doit être courage, confiance et, parfois, prédisposition.

D'ailleurs, avec le bon état d'esprit et de l'analyse, l'expérience rentre beaucoup plus rapidement: on « l'exponentie ».

Somme toute, c'est peut-être pourquoi j'aime dire: Il ne suffit pas d'être talentueux, mais ardent; il ne suffit pas d'être ardent, mais talentueux. Il faut, comme on s'en doute, être ardentueux.

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