Aumônier
Aumônier de la délicate sphère rotative, tu ploies comme un verbe de satin.
Tu histrionises une ampleur comme un cadeau du ciel.
Tu as des mains de gueux pour le cratère d'ivresse qu'on t'offre, une poulie de satisfaction hâtive face aux gourous de l'autre côté de la rue, et une attirance inopinée pour le cœur qui te reniflera comme un oiseau-mouche.
Ton hiver était un sentiment de déjà-vu, et pour une fois, tu en serais le fossoyeur. Tu dégainais d'énormes phrases comme des bananes dans un Far West de caoutchouc.
Directeur spirituel dans une étable, tu avais froid à l'extrémité des membres, et à l'extrémité du temps.
À ce jour, tu ne sais toujours pas si l'été adhérera à ta peau, mais tu l'as poncée, cette peau, pour l'accueillir.
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